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Bienvenue dans le monde de l’atomiseur reconstructible, vous trouverez ici toutes les informations vous permettant de construire vous-même les résistances de votre e-cigarette.
Au sommaire :
Qu'est-ce qu'un atomiseur reconstructible ?
Les consommables pour fabriquer ses résistances
Tutoriel : premier montage micro-coil
Tuto photo d'un montage de coton
Déterminer la valeur en ohm pour fabriquer ses résistances
Calculateurs de coils : pour déterminer la valeur de vos résistances
Les outils pour construire ses mèches et résistances
À l’inverse des réservoirs (clearomiseurs ou cartouches de pods) sur lesquels vous devez acheter des résistances pré-faites, l’atomiseur reconstructible vous permet, comme son nom l'indique, de les construire vous-même.
Outre le côté bricolage et ajustements sur vos préférences de vape, il s’avère que réaliser ses propres résistances est plus économique une fois le prix de l’atomiseur amorti. En effet, les consommables pour réaliser ses propres résistances sont bien moins chers que les résistances toutes faites.
Il existe un grand nombre d’atomiseurs reconstructibles et un grand nombre de manières de les monter (genesis, top coil, bottom coil, mesh, dripper…). Rassurez-vous, ces termes barbares n’empêchent en rien de simples montages accessibles à tous.
Un atomiseur reconstructible s’utilise généralement sur un mod ou box, électronique ou mécanique.
Les mods électroniques seront parfaits pour débuter. Ils acceptent des résistances plus ou moins basses (avec des valeurs en ohm). Les mods récents acceptent en général des valeurs à partir de 0,10 ohm. Toutes les résistances avec des valeurs supérieures seront donc acceptées. Pensez à consulter la fiche technique de votre mod afin de connaître cette valeur minimale.
Il vous faudra 2 produits consommables pour réaliser vos résistances : du fil résistif (ou des coils pré-faits) et du coton.
Leur coût est faible et leur packaging vous permettent souvent de réaliser de nombreux montages.
Le fil (métallique ou en alliage) vous permettra de former votre résistance.
Il existe différentes matières et différents diamètres. On le retrouve sous forme de bobine et également des résistances préformées.
C’est devenu finalement une difficulté pour les novices de choisir maintenant son fil résistif. Le choix des matières est important : kanthal, inox, nichrome, nickel, titane.
Essayons de simplifier cela :
C’est LE fil réputé du reconstructible. Il est encore beaucoup utilisé. Sa manipulation est simple (souple et résistant avec un effet ressort). La résistivité de ce fil est assez importante, cela permet de ne pas se retrouver avec des valeurs trop basses. Son rendu est toujours agréable, il a cependant avec des montages imposants une certaine lenteur à la chauffe, c’est l’effet “diesel”. Il ne s’utilise qu’en mode wattage. Le kanthal est réputé également pour sa durée de vie.
Fil qui permet d’être utilisé en mode wattage ou en contrôle de température. Il a plus de réactivité que le kanthal. Légèrement moins facile à utiliser que le kanthal, c’est dû à une certaine souplesse et à un diamètre inférieur pour retrouver des valeurs de résistances comparables à celles du kanthal. Il est donc moins résistif. Son rendu est vraiment très agréable, un rodage au début de l’utilisation est souvent nécessaire (avis personnel) mais le rendu s’en trouve amélioré par la suite.
Fil très utilisé sur les résistances toutes faites. Il retrouve depuis peu un vrai succès sur les utilisateurs d’atomiseurs reconstructibles. Très peu résistif et très réactif, les montages sont donc très vite très bas en valeur (ohm). Il est très présent maintenant sur les résistances préformées et fils complexes (plusieurs brins composent ces fils). Il s’utilise en mode wattage/power. Son rendu des saveurs est fort apprécié.
Fil réservé uniquement à l’usage en mode contrôle de température (Ni TC). Votre mod doit donc être équipé de cette fonction. C’est un fil souple avec une résistivité extrêmement basse, on le classe comme “non-résistif”. C’est grâce à cette particularité que le mode contrôle de température fonctionne.
Les fabricants ont bien compris qu’il fallait simplifier ces histoires de valeurs, de matière. Ils proposent donc maintenant des coils déjà enroulés prêts à être installés. Ils ne vous restent plus qu’à les installer sur votre plateau d’atomiseur reconstructible et à installer votre coton.
Là encore, le choix est devenu pléthorique. La première chose à vérifier est bien sûr la valeur de votre coil afin qu’elle corresponde au type de vape souhaitée. Une valeur de 0,15 ohm sera à utiliser de préférence avec des puissances élevées. Un coil à 1 ohm sera lui préférable pour une vape douce plutôt en vape indirecte.
À noter qu’un atomiseur avec un montage en double coil (2 résistances) verra sa résistance totale divisée par 2. En effet, 2 coils de 0,5 ohm feront une résistance totale de 0,25 ohm, c’est donc à prendre en compte.
Deuxième point important, la taille du coil correspond-elle à mon plateau ? Les pattes de vos coils ne devront pas être trop grosses pour être maintenues correctement dans le système de fixation. Le coil ne devra pas être trop gros pour ne pas toucher la cloche de votre atomiseur au risque d’un court-circuit.
Il est fréquent de devoir dérouler d’un demi-tour ces coils afin de les installer. Il faudra toujours les installer avec un support à l’intérieur du coil afin de ne pas trop les déformer.
Utiliser des coils pré-montés revient à supprimer l’étape de la fabrication de votre résistance autour d’un support. Elle permet donc de se simplifier la tâche.
Il ne faudra cependant pas oublier de placer un support adéquat dans votre coil (le diamètre du support doit correspondre au diamètre intérieur de votre coil) pour éviter les déformations de celui-ci. La valeur de votre coil est donc connue (attention de bien vérifier sur les fiches produits). Ces coils sont souvent formés avec les 2 pattes du même côté, il faudra donc parfois les déplier pour avoir des pattes “opposées”. Cela dépend du plateau de votre atomiseur reconstructible.
Le coton permet au liquide de circuler jusqu'aux points de contact avec le fil résistif lorsqu'il es t chauffé.
Il existe différents cotons, en pads, en vrac ou en lacet.
Il est loin le temps du coton cardé. Les cotons sont maintenant spécialement conçus pour être utilisés pour la vape. Si le choix sera assez personnel et plus une question d’habitude de manipulation, l’installation est finalement la réelle difficulté des atomiseurs reconstructibles. En effet tout est une question de ressenti.
Deux choses à mettre en avant :
La quantité de coton pour fabriquer ses résistances
Il est important de déterminer cette quantité de coton de façon assez précise. Cela dépendra bien sûr un peu du diamètre intérieur de votre coil. Certains vapoteurs vont couper des bandes, d’autres le déchirer enfin il sera possible de l’étirer. On travaille toujours son coton avant de l’installer. Il faudra bien sûr travailler dans le sens de la fibre.
Afin de contrôler cette quantité, il n’y a malheureusement pas d’autres façons que de l’enfiler dans votre résistance et de définir la résistance au passage. Le coton devra passer avec une légère résistance sans bien sûr déformer votre coil. Un coton qui passe trop facilement dans un coil sera aussi source de problème. De petits bourrelets doivent se former de chaque côté de votre résistance.
Le positionnement
Une fois le coton positionné dans votre résistance, il faudra s’occuper des pattes ou moustaches qui débordent. Chaque atomiseur aura dans ce cas une installation propre. Si pour les drippers le gros du travail est fait (ce sont les atomiseurs reconstructibles les plus simples à “cotonner”), pour les atomiseurs à réservoir il faudra couper la bonne longueur et placer le plus délicatement possible ces moustaches soient dans des trous ou des gorges prévues à cet effet. On ne tassera pas trop celles-ci. Il est possible si le volume de coton est trop important, de couper un peu d’épaisseur ou au moyen d’une pince pointue de retirer un peu de matière en grattant doucement le coton. Les bourrelets autour de la résistance doivent toujours exister une fois l’installation finie.
Afin de comprendre facilement la démarche d’un montage, nous commencerons par réaliser un montage micro-coil simple en kanthal. Ce montage très utilisé il y a quelques temps, garde bien sûr ses fans. Notamment les fans de vape douce avec des tirages d’airflow assez serrés (Mouth to lung). De nombreux autres formats de fils ou de résistances pré-formées sont maintenant disponibles comme vous avez pu vous en rendre compte sur notre article précédent (Comment fabriquer ses résistances ?). Nous regarderons donc cela en images.
Rien de difficile. Pour installer pour la première fois votre résistance, il suffira d’être patient (les pièces sont petites) et de suivre la procédure progressivement. Il est vrai qu’il vaut mieux être manuel mais rien d’insurmontable, rassurez-vous.
La valeur de votre résistance, la nature de votre fil, tous ces paramètres influenceront votre vape future (rendu, réactivité, …). Il faut cependant garder à l’esprit que chaque atomiseur sera conçu pour une vape donnée. Mais libre à vous de tenter autre chose.
Commençons malgré tout par quelque chose de classique :
L’atomiseur reconstructible utilisé ici est un modèle qui ne date pas d’hier, l’Ammit MTL RDA de Geekvape. Rassurez-vous, c’est un choix purement « plaisir » et vous pouvez tout à fait adapter ce tutoriel à votre propre atomiseur.
Son plateau sera idéal pour un simple coil et plus particulièrement un micro-coil. Les plots de fixation se trouvent du même côté, les pattes de votre coil seront donc dans la même position. Le serrage se fera par des vis cruciformes.
Sur d'autres modèles, les plots seront face à face, sur certaines références (double coil) vous aurez même 4 plots par exemple.
Grâce à un Vape Brush, J’ai pu réaliser un coil sur un diamètre de 2 mm avec du kanthal en 0,40 mm de diamètre.
Les spires sont jointives (elles se touchent) mais il est possible de les espacer. Cela ne changera pas la valeur de la résistance. Vous allez pouvoir déterminer avec les calculateurs de coil, la valeur supposée de votre résistance : ici 8,5 tours avec du kanthal en 0,40 mm sur un support de 2 mm.
Le coil devrait d’après Wire Wizard approcher les 0,92 ohm.
Il est très important de laisser votre coil sur son support lorsque vous le placez sur le plateau de votre atomiseur reconstructible.
Le coil reste ainsi en forme et ne se déforme pas exagérément.
Avant de serrer les vis, il faudra essayer de le placer dans la meilleure position possible : en face des arrivées d’air, droit et le plus centré possible.
Le Vape Brush pourra nous aider à modifier cette position en tordant doucement le coil.
Lorsque la position de votre montage vous semble satisfaisante, il faudra serrer votre coil (toujours avec votre support).
Les vis devront être bien engagées afin de ne pas risquer de faux contacts. L’avantage avec le kanthal en 0,40 mm de diamètre est que ce fil résistif se coupera simplement en le pliant plusieurs fois.
Inutile d’utiliser une pince coupante, cela ne sera pas possible évidemment dès que le fil aura un diamètre trop important. Les coupes devront dans tous les cas être les plus proches des fixations.
Sur l’Ammit MTL RDA, il y a 2 arrivées d’air : une entre les vis et l’autre sur le côté biseauté. Le placement du coil se fera donc entre les deux.
Le placement en hauteur de votre résistance modifiera assez facilement le rendu, surtout si l’arrivée d’air est en dessous. Le hit pourra en être augmenté. Il n’y a rien de tel qu’un essai pour trouver vos préférences de vape.
Votre atomiseur devra alors être placé sur une box ou un 521 TAB Mini. Il faudra alors faire chauffer votre résistance.
Cela permet de vérifier l’uniformité de votre chauffe. Par de petits appuis de plus en plus longs sur le switch, le fil va se mettre à rougir. Il est inutile d’insister bien sûr.
Attention, la puissance utilisée devra être en fonction de votre valeur de résistance. Ici j’ai réglé sur 15 watts. Il est normal que la chauffe soit un peu “bancale” au début.
Sur la photo, on se rend vite compte que ce sont les pattes qui chauffent en premier, cela n’est pas ce qu’on recherche.
Grâce à une pince céramique, je vais alors resserrer légèrement mon coil. Cette opération permet aux spires de davantage se coller.
Il est possible également de gratter tout simplement sur cette résistance. Il n’est pas nécessaire de beaucoup bouger celle-ci pour obtenir le résultat désiré.
Avec un coil beaucoup plus épais et complexe (plusieurs fils composent le coil), cette opération demandera davantage de manipulations.
En chauffant à nouveau le montage de votre résistance, vous devriez obtenir ce résultat. Le rougeoiement s’effectue du centre vers l’extérieur. Il est donc inutile d’insister davantage.
Le montage du fil résistif est fini. Il ne vous reste plus qu’à faire un contrôle.
Il est important de contrôler effectivement la valeur de votre résistance. Ici, la valeur est de 0,98 ohm, ce qui correspond bien environ à la valeur trouvée sur le calculateur de coil.
Il reste difficile de tomber exactement sur la même valeur car les pattes de votre coil sont difficilement mesurables.
Si l’installation du fil résistif nécessite pas mal d’opérations, le placement du coton semble assez simple. Cependant, c’est souvent cette opération qui occasionne des fuites ou au contraire, un goût de brûlé. Les consommables comme le coton ne sont pas des produits chers, n’hésitez donc pas à vous entraîner ou à changer régulièrement celui-ci pour bien réaliser votre montage et acquérir un peu d’expérience.
Il faudra dans un premier temps travailler votre coton. Cela consiste à l’aérer et préparer un volume idéal pour le diamètre intérieur de votre coil.
Chaque coton a bien sûr une consistance et une résistance légèrement différente. Ici j’utilise la Fiber N’Cotton qui pour moi, comme le Cotton Bacon Prime, sont 2 produits simples d’utilisation. On peut les étirer doucement pour en réduire l’épaisseur.
Il faudra bien sûr former une pointe pour enfiler celui-ci.
La difficulté réside à ressentir la résistance que procure le coton lors de l’enfilage. Il ne faudra pas qu’elle soit trop dure (risque de Dry Burn), ni trop lâche (risque de fuites).
Le coil ne devra pas se déformer au passage, mais le coton devra malgré tout être comprimé à l’intérieur.
C’est un juste dosage qu’il faudra trouver. Lorsque votre coton est correctement monté, on peut faire de petits allers-retours (de l’ordre de quelques millimètres) pour ressentir cette résistance, le coton devra malgré tout être beaucoup plus volumineux de chaque côté du coil.
On coupera alors une belle moustache en vérifiant la longueur de celle-ci par rapport à son atomiseur.
N’hésitez pas après avoir coupé votre coton à l’aérer à nouveau. Il ne vous reste plus, grâce à une pince assez fine, qu’à placer votre coton délicatement dans les gorges appropriées.
Il ne faudra pas hésiter à regonfler son coton surtout près de la résistance de manière que les dernières spires soient bien entièrement en contact.
Chaque millimètre carré de métal doit toucher au maximum celui-ci.
Comme pour les résistances préfaites, il est vital de bien amorcer son coton. Cela est néanmoins beaucoup plus simple, car il est facile de vérifier que celui-ci est imbibé correctement.
Vous touchez au but dans ce cas.
Un petit essai léger est toujours gratifiant, attention cependant à bien alimenter en liquide votre coil.
Il ne faudrait pas tout gâcher maintenant.
Le diamètre du fil résistif ainsi que sa longueur jouent un rôle important dans la détermination de la valeur de la résistance.
Je m’explique : pour réaliser une résistance, vous allez entourer le fil résistif autour d’un support. Le diamètre de ce support, le nombre de tours ainsi que le diamètre de votre fil résistif détermineront la valeur de cette résistance. Prenons l’exemple du kanthal simple avec des comparaisons :
Il existe bien sûr des calculateurs pour vous simplifier ces calculs. En voici deux : le premier assez simple proposé par Vapez.fr est en français. Le deuxième est en anglais.
Il est lui beaucoup plus complexe et propose davantage de choix dans les différents fils et montages complets. Il s’agit de Wire Wizard de Steam Engine.
Pour fabriquer ses résistances, vous aurez besoin de quelques outils.
Fabriquer ses résistances, c’est finalement un coup de main à prendre. On place son coil. On enfile son coton, un peu de positionnement, on ré-imbibe le tout et c’est fini. Le prix et les saveurs sont souvent les motivations des vapoteurs qui décident de basculer vers le monde du reconstructible. Si le peu d’expérience est un fait, le montage répétitif permet de s’y accoutumer rapidement.
C’est aussi un plaisir avec des nombreux avantages ! Le rendu des saveurs est souvent bien supérieur.
À moindre coût, on peut ne changer que son coton pour tester un nouveau e-liquide. On peut ainsi faire durée la résistance beaucoup plus longtemps. On peut bien sûr adapter ses coils selon ses envies et préférences. Cela offre des possibilités infinies.
Il faut garder à l’esprit que chaque atomiseur reconstructible aura des types de coils conseillés. On le détermine souvent à la taille des airflows et à la forme du plateau. Un plateau double coil par exemple sera idéal pour une vape puissante et généreuse mais ce ne sera pas le plus facile à monter (à déconseiller pour une première expérience donc).
Il est bien sûr conseillé de regarder des vidéos correspondantes à votre matériel, cela est toujours plus explicatif. N’hésitez pas également à demander conseil à des vapoteurs plus aguerris ou à contacter votre site préféré.